« Quand la grossesse s’est annoncée, il a bien fallu s’adapter. Ces derniers mois, entre les cours et les rendez-vous médicaux, le rythme a été intense. J’aurais eu beaucoup de mal à me débrouiller sans le Campus connecté et son encadrement. » Héloïse Vouillot, étudiante et maman depuis le 19 décembre, vient de vivre une année pas comme les autres. Mener à bien une grossesse tout en étudiant, chacun conçoit aisément l’ampleur d’un tel défi.

Mais la jeune femme sait faire preuve de persévérance. Aujourd’hui en licence 2 de Géographie et aménagement auprès de l’université de Rennes 2, elle fait partie de ces jeunes en reprise d’études qui savent désormais exactement ce qu’ils veulent. « Bien choisir est souvent difficile lorsque l’on sort du bac ! Au fil des années, j’ai appris à mieux me connaitre et je me suis tournée vers l’urbanisme et l’aménagement du territoire, ce qui suppose des études de géographie. »

Assistante d’éducation et surveillante de lycée, Héloïse aurait eu des difficultés à partir étudier loin. Elle s’est donc tournée vers le Campus connecté. La meilleure solution pour concilier projets personnels et obligations du moment. « C’est beaucoup plus facile et motivant de travailler lorsque l’on est entouré ! Et puis en cas d’imprévus, il est toujours possible de réfléchir à des solutions pour adapter son emploi du temps. »

Et des solutions, il fallut bien en trouver lorsque sa grossesse s’est annoncée. Jusqu’au bout ou presque, la jeune femme a voulu étudier depuis le Campus, avant d’opter pour les cours à domicile. « J’ai fait en sorte d’avancer au maximum dans mon parcours avant que ma fille n’arrive. J’ai par exemple passé plusieurs examens universitaires depuis chez moi trois jours avant sa naissance. Je savais qu’après, ce serait beaucoup plus compliqué. »

Aujourd’hui maman, Héloïse Vouillot a dû réorganiser sa vie autour de nouvelles priorités… Mais elle n’oublie pas ses études pour autant. Et le rythme de cette fin d’année promet d’être intense. « J’ai manqué une série d’examens courant janvier. Ajoutez-y d’autres évaluations prévues au mois de mai, je sais que ça ne va pas être simple. Cependant, je compte bien réussir ma licence l’an prochain avant de m’engager en master. »