Ouverture du nouvel institut de formation en psychomotricité de Nevers !

École après école, l’offre en formations paramédicales du site Cobalt s’étoffe. Après l’IFEN (ergothérapeutes) puis l’IFMKN (masseurs-kiné), vient donc d’ouvrir une école de psychomotriciens. 20 étudiants tout juste arrivés à Nevers en cette rentrée 2022 par le biais de Parcoursup.
« Les dernières autorisations ayant été données assez tardivement, nous ne nous sommes portés sur Parcoursup que lors de la procédure complémentaire, de même que des autres formations de IPMR. Mais cela ne nous a pas empêchés de recevoir 80 candidatures, pour 20 admissions. C’est tout à fait satisfaisant » explique Cécile Huiban, directrice de l’école. Des jeunes bacheliers mais aussi des étudiants arrivés par le biais des admissions parallèles, en provenance de STAPS ou encore de L.AS (licence à accès santé). Parmi eux, quatre jeunes Nivernais. « Cette ouverture concrétise un projet de longue date, reprend Cécile Huiban. Si le métier de psychomotricien est sans doute un peu moins connu que celui, par exemple, de masseur-kinésithérapeute, les besoins sont malgré tout importants en professionnels compétents, que ce soit dans la Nièvre ou à travers toute la région. »

Aujourd’hui, les psychomotriciens sont particulièrement tournés vers l’enfance. Ces professionnels interviennent notamment pour corriger les troubles du comportement, les tics ou encore les bégaiements. Comme le dit Cécile Huiban, « il s’agit d’une pratique tournée simultanément vers le corps et l’esprit, qui vise à réconcilier les deux. Parce que les douleurs et traumatismes créent souvent des séquelles psychologiques qu’il convient de régler après que les premières ont guéri. » Cela n’empêche pas cependant les psychomotriciens de se tourner aussi de plus en plus vers la gériatrie où la pratique se développe actuellement de manière importante.

La formation durera trois ans, et débouchera sur l’obtention du diplôme de Psychomotricien, de niveau bac +3. « Au sein de l’IPMR, les futurs psychomotriciens suivront un certain nombre de cours théoriques en commun avec les élèves d’ergo et de kiné. Au fil des années, ils effectueront par ailleurs des stages dans divers environnements, depuis la crèche jusqu’aux structures destinées à des personnes âgées. Les étudiants devront en outre pratiquer des activités propices à la connaissance d’eux-mêmes, toujours dans l’optique de connaître cette relation corps-esprit qui fait le sens de ce métier. »