PAROLES DE PROF | DIGISUP
Pierre-Jean Gubert« TRANSMETTRE EST LA MEILLEURE MANIÈRE DE PROGRESSER ! »
Pas facile de suivre Pierre-Jean Gubert lors d’une discussion… Les pensées se succèdent et se bousculent, toujours une info à ajouter, mais toujours, bien sûr, le souci d’être clair et précis. De quoi expliquer très certainement un parcours également marqué de création et d’initiative. Entre monde professionnel et enseignement à DIGISUP…
EN SAVOIR +
Entrepreneur sur le Web à une époque où la Toile n’était pas encore ce qu’elle est aujourd’hui, passionné de digital alors que ces technologies étaient avant-gardistes, Pierre-Jean Gubert n’a jamais eu peur des nouveaux projets et des nouvelles idées.
« J’ai fait mes débuts dans le domaine de l’image au lycée Alain-Colas. Ce fut pour moi une période extrêmement enrichissante. Après un diplôme dans l’image et le son, j’ai travaillé plusieurs années dans la production audiovisuelle, avant d’enchaîner deux formations en marketing digital, à l’EGC Nevers, et en entrepreneuriat à l’ESCP, à Paris. De quoi acquérir des compétences de management, mais aussi gagner en logique, en créativité, et avancer professionnellement. »
C’est une fois ces diplômes en poche que Pierre-Jean Gubert se lançait dans la création de sa première entreprise, Carousel au tournant des années 2010. « L’écosystème était balbutiant, néanmoins, le marketing digital recelait déjà un fort potentiel, YouTube émergeait… Tout un monde s’éveillait et je savais pouvoir en profiter en proposant des films et produits réellement optimisés pour ce nouvel environnement. » Le début d’un parcours au cours duquel les prestations de PierreJean Gubert allaient notamment s’élargir vers le conseil en stratégie digitale… et donc l’enseignement.
« JE NE SUIS PAS UN PÉDAGOGUE, MAIS UN FACILITATEUR… »
« Je suis arrivé à DIGISUP pour dépanner voici cinq ans, sourit l’intéressé, et je n’en suis jamais reparti… » Cinq années à partager son temps entre Paris et Nevers… Une double vie extrêmement enrichissante. « J’enseigne la stratégie digitale. C’est-à dire la création de contenus vidéos mais aussi comment une stratégie bien menée, entre un produit et un environnement optimisé, va permettre d’avancer. Je trouve très enrichissant pour les élèves d’être- ainsi confrontés à des professionnels qui peuvent apporter une vision concrète du terrain. Et de mon côté, j’y gagne aussi beaucoup ! Enseigner m’oblige à réfléchir à mes propres méthodes de travail, c’est la meilleure manière de progresser. » Oubliez en revanche le prof sur l’estrade théorisant devant des élèves l’écoutant religieusement. Les méthodes traditionnelles ne sont pas le fort de Pierre-Jean Gubert, ni de l’école où il enseigne.
« Travailler devant une audience passive, ça ne fonctionne pas. Ce que j’aime, c’est proposer aux étudiants un chemin qui va les amener à acquérir les meilleures pratiques. Je ne suis pas un pédagogue, mais un facilitateur. »
TROIS MOTS POUR UN PARCOURS
« Je parlerais tout d’abord de curiosité, parce que c’est de la curiosité que nait la créativité. Ensuite de transversalité, parce qu’il ne faut jamais se cantonner à un seul domaine d’activité. Enfin de design c’est-à-dire pouvoir proposer des expériences compréhensibles par tous via un mode d’action et des méthodes immédiatement accessibles. Un produit dont les services seront cohérents, compréhensibles et confortables. »